PêcheurLife

Cherchez pas à comprendre tout et pourquoi. Le blog est un petit morceau à lire et à regarder de la cabane du pêcheur. "Ceux qui vont sur la mer" sont comme les oiseaux, ils vivent dans une éternelle précarité. Comme le temps et le vent, ils sont d'humeur changeante...

Les Autres Cantines Remarquables

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lundi 15 septembre 2008

Déjeuner sur l'herbe à l'Anglade



En faisant route via la N13 vers le petit Versailles normand, on s'était dit que l'on allait éviter de manger dehors au Manoir de l'Anglade. Mais, en arrivant la table était dressée dans le jardin ! Le petit vent du nord, les gros nuages noirs, l'orage qui grondait avaient tout de même mis le doute dans l'esprit de nos hôtes qui s'apprêtaient à déménager à l'intérieur. Je les ai donc rassuré quand à leur choix en affirmant qu'avec ces vents hauts, rien à craindre de la pluie et que passé le grain le beau temps reviendrait. Le marin inspire confiance, on a donc déjeuné dehors...
Après un apéro en l'honneur de Fidel Castro et de son ile, je me permis de donner quelques instructions pour la cuisson des homards au feu de bois.



Recette : on coupe les grosses pinces des crustacés, on les met à cuire 20 mn dans de l'eau salée et poivrée. On tranche en 2 ces braves bêtes après les avoir décérébré d'un coup de couteau dans la tête. On ôte la poche à gravier et le boyau qui va jusqu'au bout de la queue, on réserve dans une petite casserole les "matières molles", les oeufs de couleur verte et le "caca". On les sale légèrement, on poivre, on badigeonne d'un peu de beurre fondu la chair. Voilà les homards sont prêts à passer sur la braise. On les place sur une grille, pas trop prêt du feu. Il ne faut pas que cela "calcine", le homard doit cuire dans son jus. La sauce, en version simplifiée, soit celle que je préfère. On fait suer dans du beurre une échalote très finement émincée, on rajoute les matières molles et 25g de beurre en morceaux par homard. Au bain marie, avec une cuillère en bois, on remue doucement et continuellement. On peut assaisonner d'un peu de piment d'Espelette, d'une lichette d'alcool au choix. Et là miracle, à chaque fois renouvelé, encore mieux qu'à Lourdes, le mélange épaissit, vire au brun, au brun rouge puis prend une belle couleur corail alors qu'il devient légèrement granuleux...Dès que les homards sont cuits, on les badigeonne avec la sauce sauce et on mange avec les doigts...



En entrée, homards grillés au feu de bois, mille feuilles de betteraves. Gewurtz
Côtes de veau, toujours sur la braise, haricots verts, haricots blancs demi secs. Pinot noir d'Alsace
Fromage et desserts, bi anniversaire oblige, gâteau et charlotte au chocolat fait par Marie-Pierre, iles flottante sur crème anglaise. Clairette de Die.


Après certains sont partis faire voler un aéroplane en polystyrène sur lequel était fixé une caméra. Le but étant de nous faire découvrir le Manoir vu du ciel. L'opération fut couronnée d'un succès mitigé, mais on put découvrir ainsi le bocage valognais vu du ciel...



dimanche 31 août 2008

"Chez Rogoff" reçoit les chatelains de l'Anglade



Pas de cantine au Château ce dimanche puisque c'est Chez Rogoff que cela se passe. Dans le cadre des échanges culturels et gastronomiques avec les autres châteaux normands nous recevions les ressortissants manchots du Manoir de l'Anglade de Valognes.
Pour satisfaire l'appétit de mes convives et devant l'assemblée très nombreuse je décidais d'inaugurer mon plat à paella pour 12 p. ! Evidemment la météo me fit des farces en m'obligeant à déménager à l'intérieur tout ce que j'avais sorti le matin pour faire cuire cette spécialité espagnole. J'eus d'abord raison de la pluie avec le parasol, mais pas du vent qui coupa la flamme du grand réchaud et fit choir le parasol sur la grand poêle...;o)).
Après un coup de champagne Raymond Boulard Cuvée Réserve, on commença avec une belle salade de crabe et un Coteaux du Languedoc Blanc Tradition du Château saint Martin de la garrigue 2006.
Une paella pour 11 personnes c'est 2 poulets découpés en morceaux, 1 chorizo fort et 1 chorizo doux, 2 poivrons rouges, 2 verts en lanières, 1 kg de tomates émondées, épépinées et concassées en petits cubes, 4 oignons émincés, 1.5 kg de belles et grosses moules de pêche de Saint Pierre du Mont, 5 blancs de seiche en lanière, 2l de bouillon de volaille, 2 sachets d'épices à paella, 800 g de arroz Bomba , riz du Delta de l'Ebre, 400 g de petits pois frais et de l'huile d'olive. Il aurait aussi fallu des langoustines mais elles étaient trop chères et j'ai oublié les crevettes. Préparation 1 H, cuisson 1H en laissant juste un petit peu gratiné au fond, mais pas trop...La Cuvée Zoé 2006, vin du Pays de Cotes Catalanes du Domaine de la Rectorie fit belle escorte avec ce plat du Sud.
En dessert MP nous avait apporté une tarte avec les derniers abricots de saison. Mme avait fait des coupes aux fruits rouges, sablés et mascarpone. Belle journée en famille.


samedi 30 août 2008

Mais qu'avons nous fait de nos 20 ans ?



Chez Vlad et Nad, nous avons été reçu par notre descendance pour la 1re fois...Puis chez Serge et Isa, amis depuis plus de 20 ans nous sommes retournés avec plaisir, après un intermède involontaire de 2 ans..
V. et N. habitent dans la capitale bas normande, il loge dans un petit appart style cage à lapin en périphérie. Si l'intérieur blanc et rouge est plutôt chaleureux, les couloirs sont sinistres. Pour ces 2 jeunes élevés dans des cossus pavillons limitrophes de la campagne, l'adaptation se passe bien. Mais ils rêvent d'avoir une maison... Si V. pense aux vacances gâchées pour le flysurf et le parapente, N. pense à la rentrée, 1er poste, on peut avoir quelques appréhensions.



Après quelques tacos servis avec un mousseux quelconque, N. avait fait une jolie quiche aux poivrons et poulet avec une jardinière de légumes, en dessert de délicieux gâteaux fourrés poire et amandes. Pas facile d'inviter ceux qui se targuent de bien (trop) manger. L'enjeu était ailleurs et ils ont évité le piège de vouloir faire comme papa qui se prend pour un chef. Examen réussi ! Je m'occuperai juste personnellement des bulles...



Chez S et I. ont est à la campagne et cela se passe bien, les arbres poussent, les pommiers ploient sous les fruits. Il y a  25 ans ensemble nous plongions. Je suis passé quelquefois donner un coup de main à S. pour construire sa maison évolutive qui n'en finit pas de grandir. Où est passé ce temps où l'objectif du weekend était d'aller plonger ou chasser dans les eaux troubles de la côte normande ? Qu'avons nous fait pour améliorer le sort de notre progéniture ici bas ? Je crois que comme beaucoup nous nous sommes laissés trop corrompre par le consumérisme et la possession de biens inutiles.



Isa cuisine bien. Un ti'punch pour commencer avant un rafraichissant "mille feuilles d'aubergines" avec le Bandol rosé 2007. Veau à l'espagnole, on me dit que le veau est bio, en plus il est bon ce qui ne gâche rien...Le Haut Médoc Ch. Colombe Peylande 2001, avec son boisé fondu, même s'il manque un peu de matière, passa très bien. De jolis desserts en verrines finirent le repas, crème café, crème pistache, biscuit, compote de prune et chocolat, mascarpone. Merci mes amis.


dimanche 6 juillet 2008

Au Chateau Loisel, Absoluvins sort le grand jeu


Ph. Ch. Loisel

Très belle soirée de ripailles et dégustations au Château Loisel. Quelle vie de rêve d'être invité comme ça de Château en Manoir, quel privilège d'être aussi bien accueilli à ces tables prestigieuses, quelle leçon de pouvoir partager ces nectars avec les plus fins palais de notre douce France, terre de vignobles. J'espère que vous êtes jaloux ;o)). Ce fut aussi l'occasion de récupérer mes vins "d'été" de la "Campagne n°20 comme on dit chez Absoluvins.
Rémi et Danielle nous ont accueilli bien aimablement, comme à chaque fois. Le caviste à roulettes JPH et ses flacons, Christophe l'homme qui s'occupe de l'infiniment petit, le 2ème Rémi caviste itou, au Rouge et Blanc place St Sauveur à Caen, et moi, le pêcheur de saveurs. En raison d'une soirée accaparée par les produits de la mer, on passa les rouges à l'apéro avec un excellent magret séché, une fougasse de dame Danielle et un peu de cochon. La 1ère bouteille faillit créer un incident diplomatique, Terre des Chardons 2007 "Bien Luné" mit notre Chatelain, qui devint couleur rouge foncé comme la nappe, en ébullition. Il alla même jusqu'à déclarer que ce Costières de Nimes était imbuvable et qu'il ne méritait que l'évier. Le reste de la table fut partagé, le doute s'installât même chez ceux qui trouvaient cela bien bon...On crut, juste un instant, qu'on allait pas pouvoir manger les homards qui trônaient au milieu de la table. ;o)) Le Mas Casalas et son Coup de Pied à la Lune ramenèrent calme, sérénité et bonne humeur, suivirent le Domaine des Tours 2004 Vin du Pays du Vaucluse, et pour finir en beauté, le Clos Mont Olivet 1999, Chateauneuf-du-Pape vraiment très recommandable.
Après on cassa la gueule aux homards/mayo, on mouilla avec le Pic Poule de Pinet 2007 du Ch. St Martin de la Garrigue qui s'avéra très à l'aise sur la crustasse. La Pente des Coutis Coteaux du Vendomois 2007 de chez Colin surpris l'assemblée par sa qualité, le Collioure 2004 L'Argile du Domaine de la Rectorie fit l'unanimité.



Le turbot entier au four ne présente qu'une difficulté celle de faire rentrer le poisson dans le plat. Je lui ai donc coupé les barbes et la queue et il devint carré... Un peu de beurre, des baies roses, du poivre de Séchouan et de Malabar, de l'échalote nouvelle, un giclée de Riesling qui trainait chez Rémi. Avec les petites patates vapeur, j'ai ajouté une belle crème de ferme à l'estragon. Le Cornillard Anjou Blanc 2004 de chez P. Baudoin et le Viré Clessé Quintaine 2004 de chez Thevenet nouèrent une amitié parfaite avec le poissonnet.
Le fromage fut l'occasion rituelle de repasser les blancs.
En dessert Christophe nous avait fait des vérines, pommes, mascarpone, caramel au beurre 1/2 sel. Avec le Coteau du Layon, Beaulieu du Chateau du Breuil, JPH prit sa revanche avec cette belle bouteille qui, lors de la dernière dégustation, s'était avérée défectueuse.
Nous avons vraiment bien mangé et bien bu et avec une joie non dissimulée ! Merci Mme, Mrs.


Ph. Ch. Loisel

samedi 21 juin 2008

Le Manoir de l'Anglade, pays du fraisier



Le mois de juin a cela de particulier, on peut y trouver de belles fraises de pays, mais il ne comporte pas de grandes marées... Donc pour le fileyeur que je suis, armé aux turbots de surcroit, c'est au boulot non stop pendant 4 semaines. Reste qu'il est nécessaire de reprendre des forces et de composer avec le décalage des marées qui obligent dans nos ports à échouage à composer et à "se recaler" avec des horaires décents.
Donc, ce dimanche, coupure et route au Manoir de l'Anglade. On avait en plus un prétexte tout trouvé, les 37 ans de JM l'ainé.
Le Manoir est situé dans le bocage de la Presqu'Ile du Cotentin et bénéficie donc d'un microclimat qui donne des jardins fleuris de toute beauté et la possibilité de manger dehors, presque, toute l'année. C'est du moins ce que prétendent les propriétaires qui s'adaptent moyennant Kway, bonnets et toiles tendues.



Comme à chaque fois, on a bien mangé. En entrée un pain de poisson sans oeuf a précisé le cordon bleu, un cake de légumes et un délicieux coulis de tomates pour napper tout cela. Le Gewurtz s'avéra un bon compagnon. J'avais amené quelques produits de la mer, dont des pinces de crabes qui trouvèrent sans problème preneurs. Par contre, M., qui voulait vérifier que le homard était bien vivant, apprit à ses dépends qu'on ne dresse pas cet animal. ;o))
Cotes de boeuf à la braise, purée et fenouil. Le pinot noir d'Alsace s'avéra, également un bon compagnon.
Fromage et dessert, avec une tarte aux fraises maison et un beau fraisier, qui a bien fait rigoler Jeanne. L'officielle Clairette de Die Tradition du Manoir fut proposée.
Après le café certains prirent le parti de jouer à la baballe en faisant courir le chien Ubu qui était bien le seul à pouvoir encore le faire... D'autres se prirent d'idée de réparer un cyclomoteur.

lundi 2 juin 2008

L'anni de Vlad Chez Rogoff 06/08



Pas de Château ce dimanche, les chatelains descendent à la ville Chez Rogoff pour les 25 ans de l'ainé Vlad Il a d'ailleurs fallut rappeler ce jeune homme, qui était parti voler dans les falaises, pour lui dire que les personnes anciennes aiment bien manger à l'heure ;o))
C'est donc l'omniprésent R. Boulard qui, sous le parasol, se colla à l'apéro avec son Rosé Brut Nature. Des tapas magret fumé, tomates confites et tapenade et quelques brochettes melon/jambon/tomates.
Pour cause de grève, pas moyen d'offrir à mes convives des fruits de mer. C'est un saumon fumé par nos soins qui fut proposé avec un crème nature, une citronnée, une norvégienne à la moutarde et la Cuvée Zoé 2006 vin blanc des Cotes Catalanes.



Thierry élève des cochons. Attention pas de vulgaires pink pig, mais du cochon à culs noirs, le cochon de Bayeux. Il dit d'ailleurs qu'il en mange tous les jours tellement c'est bon...Toujours est-il qu'un porcelet dont il ne restait qu'un jambon avait atterri dans mon congélo. Comme d'hab, j'ai emmailloté ce petit cuissot avec des herbes fines pendant 24H, après dans le Weber pendant 1h30. Avec, on l'a servi de la pdt de luxe, des bonnottes de Noirmoutiers. Le CDR Domaine de l'Ameillaud 2006 fit un bel accord.
Pour finir et comme tous les ans la tarte aux fraises. Entre 2 averses, le tour du jardin fut beaucoup plus rapide qu'au Château.

lundi 24 mars 2008

Absoluvins au Chateau Loisel : la dégustation de printemps



Toujours aussi intimiste la dégustation au Chateau Loisel des beaux flacons de l'ami JP www.absoluvins.com . Ceci ne nous a pas empêché de profiter des dernières nouveautés du caviste. S'il n'en resté qu'un, et si vous deviez partir sur une ile déserte...Et bien oui, on choisirait et on emporterait notre JP national et son corbillard grand luxe version suspension renforcée et double clim ;o)).
Pour commencer on s'est montré sérieux et studieux en dégustant les 2 nouvelles cuvées de chez Boulard, Les Rachais 2002 en biodynamie et la même en culture conventionnelle en 2001. Si j'ai bien compris, il s'agit d'une parcelle unique de laquelle on avait déjà pu extraire et embouteiller l'excellent Les Rachais 2001, qui a été séparée en 2. Une moitié a été vinifiée en traditionnel, l'autre en biodynamie. Résultat, 2 vins totalement différents. Une bouteille en bio avec un vin très épuré, droit, très frais, presque léger, floral, un flacon d'esthète. L'autre bouteille plus complexe, un nez plus boisé, une touche animal, des notes de pain beurré, senteurs orientales, un vin de repas. Tout ça est vraiment miam, miam. Bravo Francis !



Sur la Tarte au Brie de Meaux et Poireaux de Dame Danielle, on gouta un Saumur Domaine Guilbertau Les Clos.
Place au pêcheur et ses produits de la mer avec 2 petits plats hauts en saveurs. Pour commencer un ragout de seiche au piment d'Espelette, bel accord avec un Vin de table. Ben oui, même dans un Château on boit du vin de table. Enfin du comme cela, j'en ferai volontiers mon quotidien... Superbe Languedoc blanc Domaine L'Oustal Blanc Naïck 6 blanc 2006 de Claude Fonquerle.
Pavé de cabillaud juste poché, ratatouille, huile d'olive de Sicile, avec Damien Laureau Cuvée du Bel Ouvrage 2005 Savennières, toujours au top. C'est bien fait, droit et sans bavure.



Boeuf à l'indonésienne pour passer les rouges, Yo no puedo mas, 2006, du Mas d'Agalis de Lionel Maurel et la 1ère cuvée de 2 jeunes vignerons Jérôme Hue et Isabelle Supparo du Mas de Casalas, Le Coup d'Pied à la Lune 2006.
Avec les fromages et un savoureux Chedar on repassa blancs et rouges pour vérifier les théories selon lesquelles le lacté et le tannique cohabite difficilement. On essaya avec succès Vieilles Vignes 2007 Les Coteaux du Vendomois. Patrice Colin fait des vins très expressif toujours plaisant. Sur le fruits celui-ci ne le démentit pas. En plus ce sont des vins de bonne garde. Mais qui aura le courage et la patience ?
Pommes au four farcies à la mangue. Il me fut interdit de tremper mes lèvres dans un Coteau du layon du Châteaux du Breuil dont la bouteille était défectueuse. Volant au secours du caviste dépité, Christophe n'écoutant que son coeur devant un tel désarroi offrit un Cour Cheverny de sa réserve personnel, 2005, Tendresse, Domaine des Huards Michel Gendrier. Demi sec long, séveux, exceptionnel qui fera, sans aucun doute, partie de me prochaine commande. Partage, convivialité et générosité, c'est comme ça au Chateau Loisel !

samedi 1 mars 2008

Anniversaires en rafales au Manoir de l'Anglade...



Nous nous sommes donc rendus dimanche à Valognes, "le petit Versailles normand" pour fêter quelques anniversaires. Le chemin de vaches pour accéder au Manoir est autant boueux que la table est conviviale...
On commença par un apéritif généreux avec un double ti'punch au Matusalem de Cuba en l'honneur de Raoul et Viva la Revoluzion !
Après on nous servit de copieuses crêpes aux champignons et un Moulin à vent pour mouiller.
Des magrets à l'orange avec une purée de pdt firent le plat de résistance, là un Graves 2001 fut proposé.



Suivirent un peu de fromage, puis les desserts. Il faut préciser qu'au Manoir on ne parle jamais du dessert mais toujours des desserts, ou des buches, à Noël par exemple ! Un Paris-Brest pour la petite soeur, des iles flottantes entre lesquelles barbotaient des canards pour le petit fils, un gateau au chocolat et aux abricots pour les fils de la maison...
Devant une telle profusion, le chien quémandât sa part !
Après il fut question de renouer avec les exploits des pionniers de l'aviation, mais seulement avec des modèles réduits, ce qui permit d'éviter les conséquences désastreuses d'une erreur de pilotage toujours possible après de tels abus ;o))

mercredi 1 août 2007

Homard party "Chez Rogoff" 29/07/07



Avec enfin le retour du beau temps concomitant la pêche exceptionnelle de quelques beaux petits homards...Il n'y avait plus qu'une chose à faire, une Homard Party "Chez Rogoff" !
Pour l'apéro, le rosé de chez l'ami Boulard fut accompagné de belles cochonnailles, saucisse seche, saucisson tradition, saucisson à l'ail, chorizo de l'ami producteur Thierry Pérrier de cochon de Bayeux, à Cahagnolles et ce jambon au foin séché, avec des cubes de melon, miam !
Bon pour les homards, faut pas se prendre le choux...On les choisit pas trop gros 800/1kg, femelles de préférence. Après avoir enlevé les grosses pattes, crack ! Avec un grand couteau , on pique en pleine tete, crack décérébré le homard puis tu coupes en 2, c'est mieux le tutoiement, re crack. Tu enlèves la poche à gravier et surtout tu récupères les matières molles oeufs et viscères. Les homards ce sera au four, grill plus chaleur tournante, le barbecue étant occupé par le cochon de lait. Donc les homards dans un plat sel, poivre, tu les passes au pinceau avec un peu de beurre fondu. Cuisson 10 mn, Pendant ce temps les pinces à cuire au court bouillon 20 mn et la sauce "corail", beurre fondu 25g/2 homards que tu travailles au fouet doucement dans un cul de poule avec les oeufs et viscères, on fait blondir une échalote finement hachée, un verre de vin blanc, tu fais réduire complétement, un trait de cognac. Tu mélanges sur feux doux tout doucement avec une cuillère en bois, tu ajoutes une cuillère de creme fraiche, et là, le mélange verdatre, miracle sans cesse renouvelé, devient rouge corail et épaissit, rectifies l'assaisonnement. Dans une assiette, tu dresses un demi homard avec la sauce dans la tete , la pince entièrement decortiquée (au ciseau...) posée sur la sauce, un peu de déco et le reste du champagne rosé. Cela coule tout seul. les assiettes se sont vidées si vite que je n'ai pas eu le temps de faire une photo !



Après on est passé au cochon de lait...Une patte, bien emmaillottée, la veille, avec sel et poivre et hachis de sauge, estragon, thym et romarin, le tout 1H30 dans le barbucue Weber, le machin avec le gros couvercle. Rien à gérer cela cuit tout seul, reste moelleux et croustillant à l'extérieur. Méli-mélo de petits légumes à la plancha, champignons, oignons nouveaux, poivrons rouges, jaunes, verts, courgettes, aubergines, pdt grenailles, j'ai oublié d'y mettre quelques tomates. Rosé La Coume Marie de la Préceptorie. Miam.
En dessert la charlotte aux fraises de Mme.

lundi 16 juillet 2007

Au Manoir de l'Anglade, pays du merle farceur. 22/07/07



Léone prétend à tort que, nous recevant pour un "déjeuner sur l'herbe", elle ne peut bénéficier de l'appelation Manoir...Le Manoir ne serait donc qu'une simple auberge. Voilà bien là une modestie mal placée. Ici dans un écrin de verdure, à travers le feuillu des chênes centenaires, on aperçoit cette belle batisse en lisière des bois du bocage manchot. Pays de contes et de légendes, on n'y va pas pour les fantomes ou autres monstres du Loch Ness écossais, mais pour la nature qui cohabite au quotidien avec les habitants du Manoir.
Léone raconte que le merle farceur charge le chat chartreux Polo, veut rentrer dans la maison et montre grande hostilité aux personnes qu'il ne connait pas ! C'est avec la plus grande prudence que nous nous sommes mis à table...
En entrée un radis noir en salade qu'on accusa de piquer ce qui était faux, par contre il embaumait une forte odeur de choux à lapin, ce qui était vrai...Cela me rappela mes tendres années où en revenant du jardin avec mon grand père, je tronais sur la petite remorque qui ramenait choux, pattes d'oie et herbes fraiches pour les lapins. Tomates coeur de boeuf et autres variétés anciennes de petits producteurs locaux comme toujours au Manoir. C'est à ce moment qu'apparut, tout agacé, le bec jaune...
Pour continuer, un roti de porc dans l'échine avec ses pdt autour, avec lequel le Bordeaux Sup Ch Tour d'Auron 1998 se révéla un excellent compagnon. On apprit au passage que les vilaines buses aux cris stridents et lugubres ont tué le couple d'écureuils qui jouaient à traverser le parc. La taille des cotes dans le plat ne laissa aucun doute quand à la provenance de cette viande savoureuse....
Au dessert la bergeronnette s'est invitée, mais n'a pas partagé notre crumble aux fruits de saison. Café, cognac, promenade des les petits chemins, où nous avons pu admirer les terriers des renards, lapins et autres blaireaux, juste avant que l'orage n'éclate.

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