Ph. Ch. Loisel

Très belle soirée de ripailles et dégustations au Château Loisel. Quelle vie de rêve d'être invité comme ça de Château en Manoir, quel privilège d'être aussi bien accueilli à ces tables prestigieuses, quelle leçon de pouvoir partager ces nectars avec les plus fins palais de notre douce France, terre de vignobles. J'espère que vous êtes jaloux ;o)). Ce fut aussi l'occasion de récupérer mes vins "d'été" de la "Campagne n°20 comme on dit chez Absoluvins.
Rémi et Danielle nous ont accueilli bien aimablement, comme à chaque fois. Le caviste à roulettes JPH et ses flacons, Christophe l'homme qui s'occupe de l'infiniment petit, le 2ème Rémi caviste itou, au Rouge et Blanc place St Sauveur à Caen, et moi, le pêcheur de saveurs. En raison d'une soirée accaparée par les produits de la mer, on passa les rouges à l'apéro avec un excellent magret séché, une fougasse de dame Danielle et un peu de cochon. La 1ère bouteille faillit créer un incident diplomatique, Terre des Chardons 2007 "Bien Luné" mit notre Chatelain, qui devint couleur rouge foncé comme la nappe, en ébullition. Il alla même jusqu'à déclarer que ce Costières de Nimes était imbuvable et qu'il ne méritait que l'évier. Le reste de la table fut partagé, le doute s'installât même chez ceux qui trouvaient cela bien bon...On crut, juste un instant, qu'on allait pas pouvoir manger les homards qui trônaient au milieu de la table. ;o)) Le Mas Casalas et son Coup de Pied à la Lune ramenèrent calme, sérénité et bonne humeur, suivirent le Domaine des Tours 2004 Vin du Pays du Vaucluse, et pour finir en beauté, le Clos Mont Olivet 1999, Chateauneuf-du-Pape vraiment très recommandable.
Après on cassa la gueule aux homards/mayo, on mouilla avec le Pic Poule de Pinet 2007 du Ch. St Martin de la Garrigue qui s'avéra très à l'aise sur la crustasse. La Pente des Coutis Coteaux du Vendomois 2007 de chez Colin surpris l'assemblée par sa qualité, le Collioure 2004 L'Argile du Domaine de la Rectorie fit l'unanimité.



Le turbot entier au four ne présente qu'une difficulté celle de faire rentrer le poisson dans le plat. Je lui ai donc coupé les barbes et la queue et il devint carré... Un peu de beurre, des baies roses, du poivre de Séchouan et de Malabar, de l'échalote nouvelle, un giclée de Riesling qui trainait chez Rémi. Avec les petites patates vapeur, j'ai ajouté une belle crème de ferme à l'estragon. Le Cornillard Anjou Blanc 2004 de chez P. Baudoin et le Viré Clessé Quintaine 2004 de chez Thevenet nouèrent une amitié parfaite avec le poissonnet.
Le fromage fut l'occasion rituelle de repasser les blancs.
En dessert Christophe nous avait fait des vérines, pommes, mascarpone, caramel au beurre 1/2 sel. Avec le Coteau du Layon, Beaulieu du Chateau du Breuil, JPH prit sa revanche avec cette belle bouteille qui, lors de la dernière dégustation, s'était avérée défectueuse.
Nous avons vraiment bien mangé et bien bu et avec une joie non dissimulée ! Merci Mme, Mrs.


Ph. Ch. Loisel