PêcheurLife

Cherchez pas à comprendre tout et pourquoi. Le blog est un petit morceau à lire et à regarder de la cabane du pêcheur. "Ceux qui vont sur la mer" sont comme les oiseaux, ils vivent dans une éternelle précarité. Comme le temps et le vent, ils sont d'humeur changeante...

La Cantine du Chateau

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mercredi 25 juin 2008

La Cantine du Chateau fait honneur à la raie



Vite fait, bien fait, entre 2 levées de turbot, le repas dominical au Château. Bizarre mois de juin qui ne compte pas de grandes marées, donc potentiellement on va en mer tous les jours relever les filets. Les filets à turbot, avec leurs mailles immenses de 270 mm étirées, sont très sélectifs et peuvent donc rester mouillés 2 jours, ce qui permet de prendre une journée de repos quand la nécessité s'en fait sentir. Malheureusement les lendemains de grève se sont avérés décevant. Pas en quantité, car on a pêché un peu de turbot mais au niveau des prix. Contrecoup de la grève, marché difficile, sinistrose ambiante avec le gazoil cher, approche des vacances et fin d'année scolaire, mareyeurs qui boudent, certainement tout un faisceau de paramètres qui rendent le marché peu actif sur le poisson haut de gamme. Le turbot 1/2 Kg à 8.50 €, le 2/4 kg à 10 €, le gros de plus +4 Kg qui est descendu jusqu'à 13.50€. En 2008, c'est pas un prix pour gagner sa vie en mer ! La grosse raie quand elle ne part pas "au bidon", soit "au retrait" ou "poubelle", est payée 2.40 €. Quelle misère pour du si beau poisson débarqué tous les jours. On espère donc des jours meilleurs, c'est tout, comme d'hab...
Un joli plat de crudités, oeufs durs et raie froide en entrée.
Une blanquette de veau en plat de résistance, on allât chercher àla cave un Montlouis de supermarché, car j'avais laissé le Trait d'Union 2005 de l'ami Jousset au frigo.
En dessert mousse de fraise, bien fraiche et acidulée à souhait. Du grand art de Mme la Chatelaine. Miam !

dimanche 8 juin 2008

La cantine du Chateau et la quintessence du sureau



Au Château, c'est la Chine qui fait débat. Non pas pour sa gastronomie, ni pour ses vins, ni ses bières, mais pour ce communisme d'un genre nouveau qui a parfaitement intégré toutes les mauvaises manières du capitalisme avec son lot de très pauvres et de très riches. La question est la suivante, quand cette énorme nation, qui se développe de façon exponentielle, va-t-elle nous rejoindre au niveau des protections sociales et libertés individuelles ? Un brillant intervenant nous faisait remarquer qu'il y a 50 ans la Chine était encore au moyen age. On peut donc raisonnablement penser qu'elle nous dépassera rapidement.
Pour l'apéro et ses tapas Festejar 2006 on finit les dernières bouteilles dans l'attente du 2007.
Avec les crudités tomates oeufs mimosa et concombre aigre doux, il y avait d'excellents poivrons grillés et marinés avec de beaux éclats d'ail, G. nous sortit un nouveau bio. Un Bordeaux blanc 2007 Ch. Cajus, floral, plein d'agrumes, frais mais un peu court en bouche.
Le gigot d'Irlande s'accommoda d'une jardinière de légumes petits pois, fèves, pois mange tout, carottes pdt nouvelles, oignons nouveaux, salade. Miam. On mouilla avec un Bordeaux de bonne tenue Ch de Régniac 2002.



En dessert, la quintessence du sureau, blanc mangé au sureau avec des fraises mi-cuites au vin rouge et une sublime limonade de sureau qui avait tranquillement vieilli 1 an. Il faut imaginer la Châtelaine, un grand panier en châtaignier sous le bras cueillant les ombelles en fleurs, ramassant ici et là diverses baies, de la ciboule sauvage, de l'ail des ours, des pissenlits, du pourpier, etc...
Mélange subtil des saveurs et des couleurs, pétillant très long en bouche, légère amertume, à déguster bien frais, le verre à la main en flânant sous les haies du bocage normand où prospère le sureau à fruits noirs.
On consomma avec modération car après on partit à l'atelier rectifier les axes des réas du Sauvage pour emmancher des roulements avec 2/100e de m/m de serrage...Un truc précis, mais pas vraiment culinaire, quoi que ! Par les réas passent les câbles, les funes. Au bout des câbles se trouvent les dragues. Et avant de finir dans les assiettes, les coquilles doivent rentrer dans les dragues. Pendant ce temps, les chiens sont partis faire la chasse aux vilains merles qui bouffent dans les groseilliers.

dimanche 25 mai 2008

La Cantine du Chateau soutient les pêcheurs grévistes



A Port en Bessin, on affichait complet, tous les bateaux étaient rentrés pour le problème du gasoil.
Faire la grève pour un marin, c'est pas très naturel. Si on fait pas de bruit, personne n'y porte attention. Alors du bruit ils en ont fait mes collègues...
En plus de cette situation qui est tout, sauf marrante, voilà "ti"pô" que le 6 cylindres, Baudoin, du Sauvage, c'est mis à pisser l'eau. Il a fallut déculasser et refaire les joints. J'aime pas les pannes. Bon, c'est fait, reste à tester quand on sera reparti en mer.



Pour redonner le moral au pauvre pêcheur les mains dans le cambouis et la tête à l'envers avec ce mouvement, rien ne vaut un petit casse croute. Faute de poisson frais, j'ai fait confiance au thon espagnol, bien qu'il soit aussi mafieux que le thon français. J'ai donc pris de la ventrèche de thon a l'huile d'olive, du pain et poivron grillé et un délicieux et minéral vin Blanc Sec de Collioure Trémadoc, 2006, Domaine Madeloc de Pierre Gaillard. Miam ! Ça, c'était en semaine et spécialement pour mon matelot Francis qui navigue dans son chai...;o)).
Passons au dimanche.



Avec le traditionnel et délicieux caviar d'aubergine du Chateau, G., le chantre du vin bio, qui nous fait découvrir les merveilles de sa cave, nous avait amené un Rosé Moelleux d'Anjou, Cuvée Don Quichotte, 50% grolleau, 50% cabernet sauvignon, non levuré, non chaptalisé, nous dit E. Van Ettinger. Bien frais, bien agréable !
Dans la grande salade folle du Château, on trouvait de la laitue, des haricots verts, du poivron, des tomates cerises, du cèleri branche et du tourteau.
Pour les choses sérieuses, un rôti de veau et ses champignons, servi avec un bon risotto petits pois, pois mange tout et les 1ères fèves de Barfleur. On mouilla avec un Cahors, pas bio, mais bien fait, Ch. Saint Servin 2001 de D. et M. Cavalié à Parnac joliment boisé.
En dessert tarte rhubarbe agrémentée d'une compote mi-cuite des 1ères tiges de la rhubarbe du Château, morceaux généreux, parfaite maitrise des proportions et de la cuisson pour un acidulé juste à souhait. Miam, miam.
Après, il s'avéra qu'il était grand temps de ne rien faire...

lundi 19 mai 2008

La Cantine du Chateau et bi-anniversaire



Ce dimanche au Château, c'était encore l'effervescence. Pensez donc, 2 anniversaires, Pavel 9 ans et Ioulia 6 ans. Ioulia est une intellectuelle qui parle, on prétend, comme Victor Hugo. Il est vrai qu'avec une mère bibliothécaire on a pas le choix. Du livre, il faut manger...;o)). Pavel lui veut être soldat. Passé maitre dans l'art des arts martiaux, il est expert en combat rapproché, maniement des armes blanches ou à feu. Une sorte de sauveur de l'humanité. Il est arrivé ce dimanche avec une mitraillette. Bêtement, certainement, j'ai toujours été contre ces jouets pour les enfants. Ce combat envers des hypothétiques ennemis, les détournent du vrai combat, le combat social. Et puis je ne me bat pas avec mes mains mais avec la parole, les mots sont mes armes...;o)) Toujours est-il que cette mitraillette aune particularité, qui est sensée la rendre acceptable. Elle est écolo, car fonctionnant sans pile. Voilà donc un concept nouveau des armes de combat "écolos" et bientôt, pourquoi pas, bio.



Comme la faim se faisait sentir, on a embrayé direct sur l'entrée, des bulots, des escargots de mer, des rangs, des calicocos, des buccins, des burgots (QC). Certains se sont montres d'une férocité insoupçonnable sur ces pauvres gastéropodes, d'autres prétendaient qu'en manger aller nous rendre malade. N'importe quoi, des bons bulots tout frais pêchés de la veille. Et au filet, s'il vous plait. Pas au casier où la boette nécessaire pour appâter l'engin finit souvent dans le tube digestif de l'animal et risque de lui donner un petit gout de faisandé. G. nous a pour l'occasion sorti de sa cave quelques bonnes bouteilles glanées pendant ses nombreuses vacances dans les vignobles. Un beau Vouvray moelleux, Touraine Azay-le-Rideau, Cheatu de la Roche 2005 de chez Louis-Jean Sylvos fut plus à l'aise sur les petits croissant au chèvre que sur les bulots !
Après on passa au poulet basquaise avec des tagliatelles. Un Chinon 2006 Cuvée Vielles Vignes de chez Fabrice Gasnier remplaça le Vouvray.



Gateaux, bougies, cadeaux divers et variés dont le petit aéroplane, qui avec la ténacité et l'habileté des grands cousins au lancer de bâtons, finit par redescendre sur terre...Belle concurrence entre la gâteau chocolat du fournisseur officiel de la Châtelaine, la Reine Mathilde et Stiffler, le meilleur pâtissier de Caen, nous a-t-on dit, avec son gâteau au caramel. Résultat match nul. Vu le temps pourri, plutôt que d'aller se promener dans le parc, il fut question de rectifier un arbre pour emmancher une hélice sur un cône de 1°5. Tout ça, pour un bateau de pêche promut à un grand avenir puisqu'il naviguera principalement à la voile. Mais la Jolie Brise est l'objet d'un autre bloc.

samedi 17 mai 2008

La Cantine du Chateau fête les 70 ans de la chatelaine...



Grande liesse au Château où la Chatelaine fête ses 70 ans printemps de fleurs et plantations diverses ! Foule à table avec enfants et petits enfants au grand complet. Cela méritait bien que je me presse pour rentrer de la mer, saute du bateau au quai et zou dans la fourgonnette pour arriver au Château en tenue de mer, odeur comprise, mais en plein apéro, mon cadeau à la main, un panier plastique orange de lavage, rempli de délicieux poissons tout frais pêchés...
Apéro en terrasse avec un caviar d'aubergines judicieusement parfumé à la menthe. C'est le Festejar 2006 de l'ami Bouju, vin pétillant de fête par excellence qui s'y colla. Patrick prétend qu'il fait du vin pour plaire aux femmes, côté vin ça colle, elle adore... Mais le bonhomme...A lui de nous le dire ;o))
Le carré de porc et ses pdt nouvelles s'avéra un peu juste pour 14 convives, mais les plus jeunes participants, toujours dissipés, pendant le repas, se contentèrent d'une petite part. Au grand dam de ML, digne représentante de l'Education Nationale, qui met un point d'honneur à faire manger sa progéniture et prétend que l'ouverture d'esprit commence par celle du ventre. Il en va de même pour l'embonpoint, c'est avant tout une tournure d'esprit...;o)). On mouilla avec le toujours l'officiel Médoc Tour Haut Caussan 2000.



Avant le dessert, séance de cadeaux, et dans les cadeaux les gâteaux d'anniversaire, un fondant au cacao fait par le petit fils Ours, une tarte aux fraises de la bru, crème citron et fines pâte sablée au gingembre. Miam !
Après il fut question de renouer avec la grande école du cirque russe et de faire tourner des assiettes au bout d'un bâton. A ce jeu la petite Ioulia, 6 anq, s'avéra la plus habile. D'autres, dépités, essayèrent de faire voler, par un vent changeant, de petits aéroplanes en polyester, dont un finit dans la cime d'un grand platane. On verra la semaine prochaine, s'il est redescendu !

mercredi 7 mai 2008

La Cantine du Chateau prend un coup de chaud



Si certains font le pont, nous on prend la grande marée. C'est encore mieux, c'est plus long...Alors, c'est pas notre escapade dans le bocage du pays d'Auge de la veille qui allait nous exempter d'aller à la Cantine ce dimanche. Pluie et chaleur, voilà le mélange idéal pour qu'au Château en 15 jours tout deviennent vert et, ou, en fleurs. La nature, comme nous, attendait le beau temps !
Après un apéro en terrasse sans fioritures, tomates mimosa et cèleri branche.
Suivit un pot au feu, dans le sens des aiguilles d'une montre en partant du bas, j'appelle, le chutney, les cornichons, les pdt, les carottes, le chou nouveau, les poireaux, la patate douce, la moutarde fine, la viande qui va bien et au milieu l'HP sauce de nos voisins british. Sans oublier de saupoudrer légèrement de fleur de sel...On mouilla bio, avec Coteaux du Quercy Tradition 2001 du Domaine Laface de B. Bouyssou. Bel accord avec ce vin bien charpenté.



En dessert la crème MicMac, grande spécialité du château, vanille des Iles et chocolat des Tropiques, finit d'achever des convives, qui atteint d'apoplexie, se retrouvèrent en vrac sur la pelouse pour une sieste digestive. Les chiens, infatigables et ayant fait leur la devise : "Un bon rat est un rat mort", repartirent seuls à la chasse aux nuisibles.

mardi 29 avril 2008

La Cantine du Chateau du dimanche 20/04, l'anniversaire de "l'Ours" et nos amitiés franco-québécoises





Le 13/04, pas de cantine, le pêcheur est en mer...le 20/04 il est au Château, le 27/04, il est à nouveau en mer. C'est pas compliqué, le pêcheur suit le cycle lunaire qui lui détermine les marées. En grandes marées, repos, comme ça c'est simple, si vous voulez m'inviter, au dessus de 85 de coefficient, c'est tout bon !
Revenons en au 20/12, weekend chargé, avec la visite en Normandie du ministre de l'agriculture du Québec. Samedi chez Boulard producteur de calva, zut faut pas dire calva, mais calvados, c'est moins vulgaire. Pourtant calva, goutte, gnôle, zizinne, etc...Tout ça c'est la même chose.



J'aurais préféré être dans mon fief à Port en Bessin pour parler produits de la mer et démarche qualité, cela aurait été plus vivant. Le soir repas privé à la Rapière à Bayeux avec un ministre en forme, décontracté et sympathique. A La Rapière service et repas de bonne tenue, on oubliera juste la carte des vins, trop simplex et trop succincte. Dimanche soir, repas officiel à la Région, avec toujours le nouveau Président de Région et mon bon ministre encore plus en forme après sa visite du Mont St Michel et des parcs à huitres...Repas du traiteur Loison, pas top ! J'y ai mangé les plus mauvaises coquille Saint Jacques de la saison, trop cuites et caoutchouteuses, pouah...
Pas grave, l'enjeu était ailleurs. Pour le bon manger, le dimanche midi au Château, tout a été pour le mieux !



Après quelques nécessaires crudités, un beau rosbeef, pommes de terre nouvelle, haricots verts. On débouchât un excellent Languedoc du Domaine St Martin de la Garrigue Bronzinelle 2005.



Avec le dessert on distribuât les cadeaux à l'Ours. Le Paris Brest de la Reine Mathilde à Bayeux, fournisseur officiel du Château, fut, comme à chaque fois, très apprécié.
Après, il fut question de jardinage ayant pour objet d'arracher une touffe de bambous pour que les jeunes tourtereaux puissent, leur nid, agrémenter, du renfort fut nécessaire...On put aussi assister au récital de guitare d'une débutante.

dimanche 6 avril 2008

La Cantine du Chateau, le Ponant et mousse noix de coco au menu



Que vient faire le Ponant pris d'assaut par des pirates dans le golfe d'Aden, au large de la Somalie, à table, à la cantine du Chateau ? Certains intellectuels invités prétendent que ce bateau est le symbole du capitalisme sauvage, de surcroit propriété de Bolloré l'ami de Mickey, ce qui faux puisque que la CMA-CGM qui arme les bateaux de cette compagnie, appartient à Jacques Saade, un libanais. Me souciant de l'équipage qui n'y était pour rien, c'est tout juste si l'on me répliqua pas que c'était bien fait pour eux...La guerre fratricide qui affame les populations locales ne serait que l'oeuvre du grand satan capitaliste...D'ailleurs tout ceux qui possèdent des signes ostentatoires de richesse feraient bien de se montrer prudent. Avec la montée en puissance de la pauvreté partout en Europe, on peut craindre des représailles de ceux qui n'ont rien ...Les Châtelains, eux, se sont vus traiter de "faux pauvres". Maintenant reste à définir cette notion de nanti et de pauvre, plusieurs repas me semblent nécessaires. Cela n'a coupé l'appétit à personne.
Apéro classique avec un délicieux caviar d'aubergines.
Taboulé crabe et cerfeuil en entrée.
Roti de porc "dans la fin du carré de cotes", pdt, patates douces. Les Dupéré Barrera avec la cuvée de Cotes de Provence "En Caractère" 2003" s'avéra un bon compagnon. "Ces vins ont été vinifiés en longues cuvaisons (3 à 7 semaines, raisins totalement éraflés) et élevés 30 mois en barrique de chêne français de 1 et 2 vins. Mise en bouteilles manuellement par gravité (sans pompage) en lune descendante (et si possible en vieille lune) et par haute pression atmosphérique. Vin non collé et non filtré."
C'est plein de parfum de la garrigue et de fruits noirs, rond et bon...Miam. Mais, il n'y en a plus dans le caveau !
Au dessert avec la mousse noix de coco sur biscuit cacao et la salade de fruits exotiques, on porta un toast pour la libération des otages sans violence.
Promenade par un froid de canard et dans la gadoue. En mer mauvais temps, grand frais de vent de Nord.
Plus d'infos sérieuses sur la piraterie : www.meretmarine.com

dimanche 30 mars 2008

La Cantine, complet pour le Boeuf à la Mode du Chateau !



La piaule du weekend a eu raison de nos forces, le manque de poisson nous a démotivé. Sortir en mer est toujours possible, mais il faut que cela soit rentable ! 5 bonshommes, 10 km de filets pour 50 Kg de soles, ça va pas du tout. Donc route au Château, plutôt que cap au large....;o))
Tablée bien garnie avec les grandes tatas et grands tontons, beaucoup de bruit et des gens qui parlent forts, comment ?????????. L'occasion aussi pour les chiens du Château de profiter de la générosité des convives et de se faire cajoler.



On commença par se rincer le palais avec une bouteille sympa, un vin de table Pétillant Rosé de Loire du Vendômois 2006 du Domaine de la Gaudetterie chez Patrice Colin 100% Pineau d'Aunis. C'est frais, poivré avec du fruit, parfait pour ingurgiter quelques petits lambeaux de jambon, des anchois mariné, des radis...Tonton GéGé resta fidèle au Ricard ;o)). Avec des bouchées plus fines, branche de cèleri et roquefort, on dégustât un Coteaux de Aubance 2006 Marc Houtin La Grange de Belles. Jolie couleur ambrée pour un vin totalement différent du 2005 (?), plus évolué. On ragoutera au calme !
La salade du Chateau n'était, cette fois, pas folle, mâche et betterave.



Pour faire un beau boeuf "à la mode", c'est pas très compliqué...Il faut commander à son boucher le morceau qui va bien, paleron ou macreuse et lui dire, surtout, de le larder. On lui demandera aussi une belle couenne de porc et 1/2 pied de veau. Carottes, oignons grelots, bouquet garni, bouillon de pot au feu et un peu de vin blanc pour mouiller tout cela. Après avoir fait doré la viande sur toutes ses faces, on cuira 3H tout doux dans une cocotte en fonte. La Varenne en parlait déjà en 1651 dans son livre "Le Cuisinnier François", Pierre de Lune en fait une version plus édulcorée, puis en 1830 Durand le réhabilite avec le pied de veau et la couenne. Marcel Proust évoque aussi le boeuf carottes. A chacun sa variante du Boeuf à la mode "de chez nous". A la Cantine, on l'assortit d'un gratin de pâtes. L'officiel Médoc Tour Haut Caussan 2000 se trouva fort à l'aise sur ce plat, mais un peu court. On lui adjoint un Cahors La Marjolière 2004 Château Les Hauts d'Aglan Isabelle Rey-Auriat qui s'avéra également bien plaisant. Miam...



Petite crème maison pour finir, vanille, café, praline, chocolat, marron. Une jatte de teurgoule laissât sur la carreau la moitié de l'assemblée. Après, une accalmie permit de prendre l'air et de lâcher la meute...Ouf !

dimanche 23 mars 2008

La Cantine du Chateau, Pâques en 3 actes



Acte 1 : pendant que certains préparent les chocolats et vont les cacher dans la maison en raison de l'avis de grand frais de NNW dans les bois du Chateau, vous faites une salade fraise et ananas et disposez dans des coupes.
Les faits la bouche ont été réduits au minimum, juste quelques lichettes de jambon, mais on mouilla avec un excellent Touraine qui porte le nom de Rouge du Domaine de la Gasselière, très belle expression de cabernet franc en biodynamie à 5€60. Miam.



Cheese cake, tarte aux asperges et salade en entrée et pour finir le vin...
Le traditionnel gigot d'agneau au four, avec des haricots verts et de la purée. Fondant et rosé à souhait, bel agneau de la Manche, qui s'acoquina parfaitement avec une superbe bouteille de Faugères Domaine Léon Barral 2002, bois et tannin discret, long et séveux, nez animal, bouche de fruits rouges confiturés. Très, très beau, je sais pourquoi j'ai climatisé ma cave à 12.8°C, rien que pour pouvoir garder ces Barral non soufré.



Acte 2 : il faut maintenant chercher les chocolats cachés un peu partout dans le Château. Pendant ce temps, rajouter dans chaque coupe une quenelle de glace, maison évidemment, nougat, praline et miel.
Acte 3 : pendant que petits et grands reviennent avec leur butin et procèdent au "séparement", avant servir rajouter quelques morceaux d'ananas d'un beau jaune éclatant. Dessert café , pousse café, finiront un repas bien animé.

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