Vite fait, bien fait, entre 2 levées de turbot, le repas dominical au Château. Bizarre mois de juin qui ne compte pas de grandes marées, donc potentiellement on va en mer tous les jours relever les filets. Les filets à turbot, avec leurs mailles immenses de 270 mm étirées, sont très sélectifs et peuvent donc rester mouillés 2 jours, ce qui permet de prendre une journée de repos quand la nécessité s'en fait sentir. Malheureusement les lendemains de grève se sont avérés décevant. Pas en quantité, car on a pêché un peu de turbot mais au niveau des prix. Contrecoup de la grève, marché difficile, sinistrose ambiante avec le gazoil cher, approche des vacances et fin d'année scolaire, mareyeurs qui boudent, certainement tout un faisceau de paramètres qui rendent le marché peu actif sur le poisson haut de gamme. Le turbot 1/2 Kg à 8.50 €, le 2/4 kg à 10 €, le gros de plus +4 Kg qui est descendu jusqu'à 13.50€. En 2008, c'est pas un prix pour gagner sa vie en mer ! La grosse raie quand elle ne part pas "au bidon", soit "au retrait" ou "poubelle", est payée 2.40 €. Quelle misère pour du si beau poisson débarqué tous les jours. On espère donc des jours meilleurs, c'est tout, comme d'hab...
Un joli plat de crudités, oeufs durs et raie froide en entrée.
Une blanquette de veau en plat de résistance, on allât chercher àla cave un Montlouis de supermarché, car j'avais laissé le Trait d'Union 2005 de l'ami Jousset au frigo.
En dessert mousse de fraise, bien fraiche et acidulée à souhait. Du grand art de Mme la Chatelaine. Miam !