La piaule du weekend a eu raison de nos forces, le manque de poisson nous a démotivé. Sortir en mer est toujours possible, mais il faut que cela soit rentable ! 5 bonshommes, 10 km de filets pour 50 Kg de soles, ça va pas du tout. Donc route au Château, plutôt que cap au large....;o))
Tablée bien garnie avec les grandes tatas et grands tontons, beaucoup de bruit et des gens qui parlent forts, comment ?????????. L'occasion aussi pour les chiens du Château de profiter de la générosité des convives et de se faire cajoler.



On commença par se rincer le palais avec une bouteille sympa, un vin de table Pétillant Rosé de Loire du Vendômois 2006 du Domaine de la Gaudetterie chez Patrice Colin 100% Pineau d'Aunis. C'est frais, poivré avec du fruit, parfait pour ingurgiter quelques petits lambeaux de jambon, des anchois mariné, des radis...Tonton GéGé resta fidèle au Ricard ;o)). Avec des bouchées plus fines, branche de cèleri et roquefort, on dégustât un Coteaux de Aubance 2006 Marc Houtin La Grange de Belles. Jolie couleur ambrée pour un vin totalement différent du 2005 (?), plus évolué. On ragoutera au calme !
La salade du Chateau n'était, cette fois, pas folle, mâche et betterave.



Pour faire un beau boeuf "à la mode", c'est pas très compliqué...Il faut commander à son boucher le morceau qui va bien, paleron ou macreuse et lui dire, surtout, de le larder. On lui demandera aussi une belle couenne de porc et 1/2 pied de veau. Carottes, oignons grelots, bouquet garni, bouillon de pot au feu et un peu de vin blanc pour mouiller tout cela. Après avoir fait doré la viande sur toutes ses faces, on cuira 3H tout doux dans une cocotte en fonte. La Varenne en parlait déjà en 1651 dans son livre "Le Cuisinnier François", Pierre de Lune en fait une version plus édulcorée, puis en 1830 Durand le réhabilite avec le pied de veau et la couenne. Marcel Proust évoque aussi le boeuf carottes. A chacun sa variante du Boeuf à la mode "de chez nous". A la Cantine, on l'assortit d'un gratin de pâtes. L'officiel Médoc Tour Haut Caussan 2000 se trouva fort à l'aise sur ce plat, mais un peu court. On lui adjoint un Cahors La Marjolière 2004 Château Les Hauts d'Aglan Isabelle Rey-Auriat qui s'avéra également bien plaisant. Miam...



Petite crème maison pour finir, vanille, café, praline, chocolat, marron. Une jatte de teurgoule laissât sur la carreau la moitié de l'assemblée. Après, une accalmie permit de prendre l'air et de lâcher la meute...Ouf !