Absoluvins au Chateau Loisel et Sole au Champagne
Par Dimitri le dimanche 18 octobre 2009, 08:49 - Portraits et Rencontres - Lien permanent
Pour patienter en attendant la dégustation au Château Loisel,
l'évènement majeur de l'automne avec la venue du caviste
inter-galactique JPH, je me suis fait une belle sole.
Oui en ce moment les coquilles me dépriment, j'irai même jusqu'à dire qu'elles m'emmerdent. Oh, elles n'y sont pour rien les reines des fonds.
C'est simplement qu'elles ne se vendent pas. Ne pas réussir à gagner sa
vie avec le roi des coquillages et en plus se farcir des réunions
inutiles avec des braillards de tout poils, quelle désolation. Tout ça
pour "tourner autour du pot" sans avoir le courage de dire que c'est
les ventes directes qui gangrènent le marché et profitent aux mareyeurs
de gré à gré.
Pour oublier ces malheurs, on prend une belle grosse sole d'arrière saison, une qui a, tout l'été, profité des eaux riches de la côtes, bien épaisse, bien en chair. Après avoir enlever la peau on la dépose dans un grand plat qui va bien...au four, sel&poivre, quelques noisettes de beurre, une échalote émincée. Et c'est tout !
Ah si j'oubliais l'essentiel, on mouille avec un peu de champagne, mais n'importe lequel, surtout du Boulard, spécialement du non dosé, le MMI. 20/25 mn à four moyen, des pâtes fraiches avec une grosse poignée d'épinard. Dans l'assiette on n'oubliera pas la sauce du plat, dans le verre le précieux et trop rare breuvage.
Au Château Loisel les fidèles étaient tous présents, en attendant que je réchauffasse les tripoux de barbes de St Jacques on commença avec un petit coup de blanc.
Le Saint Martin de la Garrigue Languedoc Blanc, le Savennières Les Genets de Damien Laureau ou le Vaucluse du Domaine des Tours firent bon ménage avec les coquilles, des grosses noix juste poelées presque croustillantes avec la fondue de poireaux.
Avec la terrine de poulet et le rôti de porc aux pruneaux et patates douces de dame Danielle, on attaqua les rouges. Le Calendal fit fort impression, certainement la bouteille de la soirée. Mais il faudra se montrer patient, c'est pas dispo.
Avec le beau plateau de fromage de Christophe on remit toutes les bouteilles sur la table et on enleva les chaussette.
Avec le gâteau au chocolat, il n'est facile pour trouver l'accord idéal. En général on se tourne vers les Porto ou les vins doux naturel, les Maury par exemple. Là c'est un Rasteau bien fait, sans lourdeur du Domaine des Escaravailles qui mit un terme en beauté à cette soirée.
Merci tout le monde.
Commentaires
Slurp-Slurp, miam, miam...
MMI c'est pour mouiller le poisson à la cuisson ou
pour mùouiller les papilles à la dégustation ?
Les deux mon capitaine !
Amitiés
Hum!!!
Des coquilles, j'en veux! Et j'en achète. Pas seulement par solidarité avec les amis pêcheurs, mais parce que j'aime ça.
Faut vraiment que je goute les productions le MMI de l'ami Francis.
A bientôt
Valérie
Beau résumé, Dimitri !
Ce n'était pas des patates douces mais du potiron !!! Et cette sole, d'où vient-elle ;-)
Les coquilles ne se vendent pas chez le poissonniier et pourquoi donc ? Quel prix au kilo ?
BONNE FËTE Dimitri...
Francis
Salut Danièle,
ben depuis les coquilles ont fini par trouver des amateurs, quand à la sole je l'ai mangé sans vous...Mais avec du Francis, enfin du Boulard et quand je remonte de la cave avec bouteille du copain champenois, j'ai toujours une pensée émue.
Amitiés Dimitri