Saloperie de mois de juin, c'est le mois des turbots pour le Sauvage, mais il présente le gros défaut de ne pas avoir de grande marée. Ce qui veut dire 20 jours non stop de pêche. Sans grand succès et toujours sans prix. La marée fine subit les aléas de la crise.
A Port Saint Pierre dans la hutte de paille d'Obélix, c'était jour de fête pour la communion de Claire. Autant être franc, ce que je préfère dans la communion, c'est le repas ! J'aime ces grandes tables multi-générations où l'on mange tranquillement toute la journée. Oui, je revendique un "athéisme virulent" et j'ai dit non une bonne fois pour toute à ces simagrées et aux discours éculés de ces hommes en soutane. Ni Dieu, Ni Maitre !
Donc pendant que certains écoutaient l'air attendri l'ecclésiastique, je suis parti faire un petit tour dans les ports discrets de Carentan et d'Isginy. Au retour on s'est mis à table.
Apéro avec les petits fours maison et la sangria aux fraises du jardin d'Obélix.
Orgie de fruits de mer où les araignées du Sauvage ont tenu la place d'honneur. Pinces, palourde, huitres et crevettes complétaient le plateau géant. Bourgogne aligoté.
Des carrés de cotes d'agneau furent passées à la braise et servis avec une excellente ratatouille parfumée aux épices marocaines. Saint Emilion.
Un trou normand fut proposé, la glace était abondante, le calva beaucoup moins, un peu d'insistance auprès de la maitresse pas d'Obélix mais de maison, résolu ce problème de grand'soif.
Pour finir fraisier, gâteau au chocolat et des têtes de nègre. Et l'officielle Clairette de Die comme toujours dans ces contrées.
Le seul qui n'avait rien bu, à part les enfants, accrocha une caméra sur un avion de polystyrène et nous ramena des images des alentours de la hutte.
Que d'herbes, que d'eau...

Les Araignées