Au Château cette année la tradition a été respectée. Aux 12 coups de minuit du 3ème jeudi de novembre tout comme à New York ou Tokyo, on a fait péter les bouteilles de beaujol.... On nous affirme que c'est plus de 60 millions de bouteilles, dont 38 millions écoulées en France, ben dis-donc une vraie rente ce Beaujolais. Les puristes insistent pour dire que ce n'est pas du vin, d'autres prétendent que c'est fait avec de la poudre...Toujours est-il que  JF Langlois du Marché de Lalie à Port en Bessin aurait le meilleur beaujolais du monde, celui de Pierre-Marie Chermette Les Griottes au Vissoux. Ce vigneron travaille en culture mi raisonnée, mi-bio, ce qui ne veut strictement rien dire, mais faisons lui confiance ;o))  Dans tous les cas, je me devais de gouter cela. Légèrement "souffreteux", j'ai envoyé Mme quérir ces précieux primeurs. Il n'en restait plus que 2...!
Les toasts au foie de morue ne pouvaient pas convenir pour déguster le Beaujolais, on a donc dépendu la jambon fumé qui fit copain/copain avec le pinard. Rond, fruité, pas minéral, pas d'astringence, finalement pas mal ce Beaujolais Nouveau !
Après la salade folle du Chateau, bettraves, fromages, frisées, on s'attaqua au roti de porc à l'orange et aux oignons confits, avec le riz au bananes et les endives braisées. Là aussi bel accord avec le Beaujolais. Miam.
En dessert, génoise et salade exotique de fruits frais, et par peur de manquer un crumble aux pommes.
Café, pousse café et pas de promenade...