Partis, sur les traces de Théodore Monod, regarder les étoiles et peut-etre méditer une pensée de ce grand humaniste, "La nature n'est ni morale ni immorale, elle est radieusement, glorieusement, amorale.", à leur retour, Alain et Esther nous ont invités. Ce sont des amis de longue date, on a évolué doucement, en parrallèle, regardant nos enfants grandir, voyant nos préocupations converger ou diverger.... Alain ne m'en voudra pas, mais sachant qu'il ne sait pas faire cuire un oeuf, ce n'est pas sur lui, côté papilles, que nous comptons, c'est sur Esther. Autour de cette grande table, un vrai plaisir, toujours des découvertes aussi bien dans les plats, qu'en cotoyant les nombreux convives ! Esther offre une cuisine généreuse, copieuse et variée, une vraie cuisine de "Mama" à l'italienne comme ses origines. Elle aime et sait cuisiner dans des grandes casserolles. Cette fois on a donc fait marocain, en entrée salade composée de tomates, poivrons,..., ciboulette du désert. Après ce fut la ronde des tagines, tagine poulet citron, tagines mouton parfumée à la canelle et gingembre, tagine nature de hachis de mouton, légumes marocain, semoule. Le tout fut arrosé par un Moulin à Vent. Le retour en force de l'Islam intégriste nous aurait-il privé des vins marocains ? Le Guerrouane gris, l'Amazigh rouge, le Riad Jamil et le Beni M'tir ou l'unique "AOC les Coteaux de l'Atlas premier cru", je ne connais pas ces vignobles, on trouvera donc une occasion de les découvrir in situ. Au plateau de fromages normands succéda une belle patisserie aux amandes et sésame avec une salade d'oranges. Merci à vous deux pour cette belle soirée.