Alors voilà, mai 68, c'était de la merde, "il faut liquider mai 68", 12 millions de grévistes : une foutaise, d'ailleurs les golden parachutes en sont une dérive, le mouvement culturel, le développement économique qui suivit, tout ça, de la crotte de chien, on a bafoué "l'école de Jules Ferry", celle de "l'excellence", on a remis en question la "hiérarchie". C'est pas moi qui ait dit tout ça, c'est Sarko. Nous dire ça à nous, qui étions trop jeunes pour participer, qu'avons toujours eu l'impression d'avoir raté un grand moment d'histoire. Avant quand j'entendais certains dirent que cet homme est dangereux, je souriais, comme dictateur ou despote on fait pire... Mais maintenant, j'en suis convaincu, pas parce qu'il va vendre à ses amis, Bouygues et compagnie les dernières grandes entreprises de l'Etat, le nucléaire et bien d'autres, pas parce qu'il va créer un Ministère de l'Identité Nationale, pas parce qu'il est l'incarnation du pouvoir de l'argent et du capital, pas parce qu'il va revenir sur les libertés individuelles, pas parce qu'il est un "franco-Busch". Tout cela, on le sait depuis longtemps !
Non, il est dangereux parce qu'il veut nous faire perdre nos illusions, celles d'un monde meilleur.

En entrée, petite mise en bouche épinard, chèvre frais, miel, miam, salade d'épinards, poivron confit. Servi avec un coup de Sauvignon de chez Gibaut 2005
Au milieu, palette de porc au four et ses patates, Moulis en Médoc, 1999, Ch. Chasse-Spleen.
Douceurs, tarte au citron et salade fraise, miam.

Les 2 chiens du Chateau, Sarko et Ségo, on verra après dimanche prochain, lequel on devra appeler Président...