PêcheurLife

Pour les homards, comme on est jamais aussi bien servit que par soit même, j'ai profité d'une abondance exceptionnel de homard cette année pour en mettre quelques uns chez Stef et Pat en vacances au vivier. Je ne sais pas ce qui c'est passé avec ces bestioles, toujours est-il que depuis le gros coup de vent du mois de juillet qui a dû les faire fuir du pied de côte il s'en promène un peu partout. Et, comme l'animal est curieux et glouton, il vient voir dans nos filets pour faire ripaille et reste emmêlé dans les trémails à soles. En plus ils sont calibrés 600/700g ce qui est parfait pour un repas.
Pour le beau monde, là pas de problème à croire que cette crustac appelle les convives de qualité...
La belle braise, faute de prendre le temps d'aller courir les haies pour récupérer du bois sec ou mieux du pommier, on se contentera de charbon de bois et du Weber...
Du bon vin, au Marché de Lalie à Port en Bessin j'ai rempli mon casier. Pour l'apéro Ze Bulle Zéro Pointé du Domaine de la Tour Grise, Ph. Gourdon propose là un vin de soif et d'été, limonade de cabernet acidulée et faiblement alcoolisée. " Ceci n'est pas un rosé" est un rosé de table, trop rouge pour avoir l'appellation J. Ménard du Domaine de Sablonnettes , vin gourmand et bio pour aller avec le meli-mélo de légumes de saison au piment d'Espellette et à la plancha.  On mouilla les homards froids + mayo tomate-cognac, avec le Cotes de Provence blanc 2006 Clos de la Procure, mais celui-là n'est pas encore dispo au marché de Lalie..... Avec les homards grillés, un rosé des coteaux d'Aix en Provence du Chateau Revelette, belle acidité, arômes d'agrumes, fruits exotiques, notes poivrées. Très bien avec la sauce "homardine"

Revenons-zen aux zomards.  Après avoir couper les antennes à tout le monde pour faire un joli bouquet, on fera un tri sommaire. Une partie finira dans le faitout avec un bouillon bien salé, bien poivré, 20 mn à bouillonner, départ dans l'eau froide. Ces derniers après avoir refroidit seront tranchés en deux, la poche à gravier enlevée, le boyau noir également. On fera une belle mayo, une moitié nature, l'autre moitié, un éjaculât de quetchup, un trait de cognac, une pincée de piment. Le tout au frais.
Le restant de la troupe "échouera" sur le barbecue. On coupe les grosses pinces qu'on fera cuire à l'eau avec la 1ère tournée. On tranche en 2 en commençant par la tête. Comme je ne possède pas la machine anglo-saxonne (ici) qui les occis par électrocution, en piquant dans la tête, ils sont décérébrés, on enlève là-aussi la poche à graviers, le boyau noir, on réserve les viscères pour la sauce "homardine". Tous alignés comme des sardines dans un grand plat  sel, poivre, on badigeonne de beurre fondu. C'est prêt.
Sauce homardine, faire fondre 2 échalotes émincées finement dans du beurre, rajouter les viscères et les oeufs, cuire à feu doux et remuant constamment, cela épaissit et colore en prenant une belle couleur rougeâtre, assaisonner sel poivre, piment et/ou alcool, whisky pour cette fois et réserver. Avant d'en badigeonner les homards grillés, réchauffer rapidement avec une cuillère de crème. Pour finir le beau temps fût de la partie !
Les homards seront grillés au barbecue, je préfère les laisser côté carapace sur la braise pour qu'ils gardent leur jus, pas trop les cuire, manger avec les doigts...
En entrée homard froids mayo.
En plat homard grillé sauce homardine et mélimélo de légumes à la plancha.
En dessert fraise melba.
Bien plus tard, promenade à Port en Bessin, pour aller voir La Jolie Brise et refaire le plein au Marché de Lalie de Ze Bulle le vin qui fait rigoler les femmes ;o))